The Casual Observer: Low-Activity Twitter Users as Arbiters of (Mis)Information in the War in Ukraine

Jessica Yarin ROBINSON

Abstract


Cite: ROBINSON, J. Y. (2023). The Casual Observer: Low-Activity Twitter Users as Arbiters of (Mis)Information in the War in Ukraine. ESSACHESS. https://doi.org/10.21409/MVFN-PN09

Abstract: The spread of misinformation in the digital age has become a significant concern, especially during times of crisis and conflict. In the context of the ongoing war in Ukraine, a web of actors – including government officials, journalists, activists, and ordinary citizens – participate in shaping public discourse on platforms such as Twitter. Although much attention has been devoted to the role of bots and other highly active users in spreading misinformation, the majority of Twitter users remain “casual” observers with limited active engagement in crises. This paper investigates the communication strategies of these casual observers concerning the war in Ukraine, focusing on their propensity to share misinformation. Drawing on an analysis of 117 million tweets, the findings indicate casual users are less likely to disseminate links to misinformation sources. This observation underscores the potential of low-activity users to act as a stabilizing force in public discourse, mitigating the spread of false narratives and promoting more accurate information during times of crisis. By shedding light on the role of casual observers in shaping public discourse, this research contributes to a more comprehensive understanding of crisis communication and highlights the need for a nuanced examination of information sharing dynamics on social media platforms.

Keywords: armed conflict, social media, engagement, user types, misinformation, Twitter

***

L'observateur habituel. Les utilisateurs de Twitter à faible activité comme arbitres des (fausses) informations dans la guerre en Ukraine

Résumé: La propagation de la désinformation à l'ère numérique est devenue une préoccupation importante, en particulier en période de crise et de conflit. Dans le contexte de la guerre en cours en Ukraine, un réseau d'acteurs - dont des responsables gouvernementaux, des journalistes, des militants et des citoyens ordinaires - participe à l'élaboration du discours public sur des plateformes telles que Twitter. Bien qu'une grande attention ait été accordée au rôle des bots et d'autres utilisateurs très actifs dans la diffusion de fausses informations, la majorité des utilisateurs de Twitter restent des observateurs "occasionnels" avec un engagement actif limité dans les crises. Cet article étudie les stratégies de communication de ces observateurs occasionnels concernant la guerre en Ukraine, en se concentrant sur leur propension à partager des informations erronées. S'appuyant sur une analyse de 117 millions de tweets, les résultats indiquent que les utilisateurs occasionnels sont moins susceptibles de diffuser des liens vers des sources de désinformation. Cette observation souligne le potentiel des utilisateurs à faible activité à agir comme une force stabilisatrice dans le discours public, en atténuant la propagation de faux récits et en promouvant des informations plus précises en temps de crise. En mettant en lumière le rôle des observateurs occasionnels dans la formation du discours public, cette recherche contribue à une compréhension plus complète de la communication de crise et souligne la nécessité d'un examen nuancé de la dynamique de partage d'informations sur les plateformes de médias sociaux.

Mots-clés: conflit armé, médias sociaux, engagement, types d'utilisateurs, désinformation, Twitter


Full Text:

PDF

Refbacks

  • There are currently no refbacks.


On line ISSN 1775-352X
Paper ISSN 2066-5083

© ESSACHESS

The opinions expressed in the texts published are the author’s own and do not necessarily express the views of ESSACHESS editors. The authors assume all responsibility for the ideas expressed in the published materials.

Les idées et les opinions exprimées dans les textes publiés dans la revue n' engagent pas la responsabilité de l'éditeur. Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que leurs auteurs.