La télévision, un instrument démodé ou crucial pour l’avenir de l’Union européenne ?

Violaine HACKER

Abstract


Résumé : Dans une société de l’information globalisée, le système institutionnel, visant à promouvoir une politique des médias dans le cadre de l‘économie de la connaissance, peut rester un vague espoir si l’éducation aux médias n’est pas utilisée comme une aubaine pour les citoyens face aux nouvelles technologies des médias. La communication par la télévision dans la sphère publique dépasse celle décrite par J. Habermas dans le cadre de l’ère industrielle avec sa notion de démocratie discursive. Dans un espace public conflictuel et complexe, les décideurs doivent intégrer et gérer les contradictions afférentes à la vision économique des biens publics communs, et la vision éthique du bien commun. Dans un environnement industriel compétitif, la notion de diversité culturelle - perçue en Europe comme un bien commun auprès de l’OMC et de l’UNESCO - est censée combiner la promotion de la citoyenneté européenne, respecter les identités locales et valoriser les industries nationales dans un contexte global. L’UE tente timidement de s’insérer dans la globalisation en tant que soft power afin de gérer les nouveaux acteurs culturels, mais cherche toujours une direction tel un pouvoir fragmenté parmi ses nations.

Mots-clés : Biens publics communs, diversité culturelle, démocratie globale, économie de la connaissance, identité locale, soft power, technologies

 

Abstract: In a globalized information society, the institutional machinery - willing to promote media policy in the framework of the “knowledge economy” - may stand only wishful-thinking, if media literacy is not utilized as a boon for citizens facing new forms of Medias. Communication on TV in the public sphere is no longer located in the industrial era, described by J. Habermas with his notion of “discursive democracy”. In a more complex and subject to conflict public space, policy-makers have to integrate and manage contradictions as regards the economic vision of global public goods and the ethical vision of the common good. In a competitive industrial environment, the notion of cultural diversity - seen in Europe as a common good (before the WTO and UNESCO) - is supposed to combine the promotion of European citizenship, to respect local identities and to implement national industries in a global context. The EU tries timidly to fit into globalization as a soft power in order to collude with new cultural players, but remains a fragmented power among nations searching for a direction.

Keywords: Common public goods, cultural diversity, global democracy, knowledge economy, local identity, soft power, technologies

 


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On line ISSN 1775-352X
Paper ISSN 2066-5083

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